< Les sources de l’énergie (1/4)
< Les formes d’énergie (2/4)
< Les aberrations (3/4)
x Augmenter et garder l’énergie (4/4)
Nous avons précédemment abordé « les sources de l’énergie », « les formes d’énergie », ainsi que « les aberrations ».
Étudions, maintenant, les attitudes à observer pour augmenter l’énergie et pour la conserver.
Les moyens de reconstituer ou d’augmenter son énergie sont multiples :
Les moyens de conserver ou de moins dilapider son énergie peuvent être trouvés par la pratique du yoga, pratique qui ne se limite pas aux seuls enchaînements physiques sur le tapis.
Limiter les excès, manger bien, bon et équilibré, se faire plaisir et varier les repas.
De nombreux articles, dans la presse, abordent ce sujet.
Ce sont d’excellentes sources d’énergie.
Le yoga en propose un large éventail par le biais de postures (āsana) et de contrôles respiratoires (prānāyāma) qui peuvent être intégrés dans une séance personnelle.
Les bienfaits seront d’autant plus intéressants si cette pratique est réalisée avec discipline, de façon régulière et adaptée à vos besoins : vos conditions de vie, vos envies, vos maux éventuels, etc.
Une personne expérimentée en yoga pourra vous aider en ce sens.
Il ne s’agit pas de se mettre en silence constant, mais de cultiver des moments de calme, de recentrage et d’intériorisation.
Souvenez-vous (partie 1/4) : « … non pas le silence imposé qui peut être un conflit avec soi-même, mais le vrai silence, le silence intérieur. Celui qui réside sous la surface et qui est souvent caché par les événements et activités (intenses) de la vie ».
Être à l’écoute de nos sensations, de nos émotions, de nos idées, de nos réelles motivations, de ce qui nous fait avancer dans la vie.
Un long chemin vers le « Soi », cette habitant intérieur qui est souvent à l’ombre de notre conscience, caché par notre méconnaissance, et que la méditation aide à découvrir.
Ce moment de réflexion peut se faire après les enchaînements physiques du yoga (āsana) et les exercices de respiration (prānāyāma) : le mental est à ce moment là souvent plus disponible à un petit moment d’écoute intérieure.
Voici quelques notions :
Le yoga propose des techniques pour garder l’énergie et la concentrer au niveau du corps subtil : les mudrā, dont l’objectif est de sceller l’énergie vitale au centre du corps, et les bandha, ces ligatures qui empêchent l’énergie de s’échapper. Ce sont là des techniques qui exigent un entraînement précis et de l’expérience.
Mais savoir conserver l’énergie, c’est également avoir du discernement dans nos connaissances. Entendre ne suffit pas, ce n’est que lorsqu’on en a fait l’expérience qu’on connaît réellement une chose : c’est la prise de conscience. La conscience est étroitement liée à l’énergie. L’un ne va pas sans l’autre.
« Plus je suis conscient des images, de mes pensées, de mes sensations, de mes émotions, du silence, plus je suis proche du yoga et plus je suis capable de contenir mon énergie ».
Savoir conserver son énergie c’est également savoir lâcher prise. Le lâcher-prise concernant la peur, par exemple, est fondamental : peur de parler en public, d’arriver en retard, de manquer de quelque chose, peur de la maladie, des microbes, de la mort, de l’inconnu… Autant de sources de déperdition d’énergie qui, si elles sont bien/mieux gérées, aident à garder votre vitalité.
« S’il est relativement aisé d’augmenter son énergie, il est beaucoup plus difficile de la conserver car nous ne sommes pas naturellement constitués pour la garder, mais bien pour l’échanger sans cesse.
Outre l’entraînement et les caractères cités ci-dessus, il faut surtout une part de transformation de la conscience : la méditation, pour cela, joue un rôle important »
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